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            HISTOIRE DE SAlNÏ-TRlVIER-BN-DOHBES.       " 123

nus du prieuré furent saisis sur lui ; il obtint main-levée
des fruits en donnant caution de faire faire les réparations
et le service, et, comme la plus grande partie des titres de
ce bénéfice et surtout ceux qui contenaient les charges
auxquelles il était sujet étaient perdus ou avaient été
supprimés par les bénéficiers pour s'en exempter, on per-
mit au procureur général de faire ouïr les habitants sur le
service qui avait été ordonné par les fondateurs et d'en
informer par toute autre sorte de voie ; cet arrêt est du
4 juillet 1601. Un arrêt du Parlement de Dombes, du 16 jan-
vier 1602, condamna à tenir à Saint-Trivier un religieux
clâustrier.
  Louis-Claude de Cléberg résigna le 14 octobre 1602, le
prieuré de Saint-Trivier aux Pères Minimes de Montmerle,
à la charge de tenir audit Saint-Trivier un nombre de reli-
gieux proportionné au revenu et non autrement.
   Le 3 janvier 1603, le Parlement jugea un procès entre
Nicolas de Neuville, conseiller au Parlement de Paris,
abbé de la Chaise-Dieu et Louis-Claude de Cléberg, prieur
de Saint-Trivier. Cet abbé prétendait avoir droit de colla-
tion, de visite et de juridiction sur ce prieuré et divers
droits pécuniaires. Louis-Claude de Cléberg proposait plu-
sieurs fins de non-recevoir contre ces droits, auxquelles le
Parlement n'eut point d'égard et condamna ce prieur à
reconnaître en faveur de cet abbé, une pension de deux écus
pour l'abbé, un écu pour le cloîtrier, un écu pour le droit
de procuration ou visite, un écu 11 sols de décime pour
la nouvelle ordination de notre Saint-Père le pape et 6 sols
de pension annuelle au sacristain de cette abbaye et de
payer les arrérages en derniers ou quittances, depuis la
prise de possession de M. de Neuville, et il fut condamné
aux dépens faits depuis la communication des reconnais-
sances anciennes.
  Le 3 avril 1604, Louis-Claude de Cléberg donna aux pau
vres de Saint-Trivier deux étangs appelés Gapard et