page suivante »
LES URSULINES. 6!) dépendait du couvent des Ursulines, c'est au bas des esca- liers un arc à plein cintre, ornementé de petites rainures, et dont le style rappelant le xvue siècle n'appartient pas a une maison ordinaire. Ce serait peut-être un reste qu'on aurait utilisé dans cette nouvelle construction ? . L'institution des Ursulines ayant pris un assez grand dé- veloppement, ces religieuses sentirent le besoin d'agrandir leur local, et en 1626, ainsi que je l'ai dit, elles firent l'ac- quisition d'un partie du Petit-Foreys, délimitée par la place de la Croix-Pâquel et la montée de la Glacière. On peut voir encore au sommet de cette côte un vieux bâtiment, contre lequel on remarque un arc à plein cintre, bouché par un mur et se trouvant élevé bien au-dessus du sol. Ce reste de bâtiment faisait partie du couvent des Ursulines. « En « 1771, sur la demande des propriétaires etlocataires de la « montée de la Glacière, de la côte du Griffon et du nou- « veau quartier de Saint-Clair, le consulat invita M. Cia- « vière, échevin, chargé de la voirie avec le sieur Grand, « voyer de la ville, de s'occuper de prendre des mesures « pour adoucir la pente. Ce baissemenl (sic) occasionna des « reprises en sous-œuvre. Clavière chargea Grand et « Christot de faire un plan et un devis, qui se monta à « 10,280livres (1). » (Arch. comm.) L'intérieur de cour, derrière cette vieille masure, conserve quelques souvenirs du claustral des Ursulines, mais en très-petite quantité, et l'on y pénètre par la rue Coustou n° 3, et par celle des Ca- pucins, nos 22 et 24. (1) Noble Jean-François Clavière, second échevin, rue Sainte-Maric-des- Terrcaux. Grand, voycrdula ville, rue Bà t-d'Argonl, a son bureau à l'Hotcl-de- Vilie. (Alm. de Lyon, 1111.)