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38                  RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

et du Conseil archiépiscopal (1), refusèrent de s'arrêtera
aucune détermination et demandèrent un jour de délai
pour mieux examiner l'affaire (2). Plasian le leur ac-
corda ; mais en les prévenant qu'il n'attendrait pas da-
vantage (23 février 1313) (3).
   Tout en poursuivant auprès de l'archevêque l'accom-
plissement du traité de Vienne, nous venons de voir avec
quelles difficultés, Philippe le Bel ne négligeait pas d'or-
ganiser sa conquête.
   Les ordres du roi ne s'exécutaient qu'assez difficile-
ment dans le Lyonnais, soumis en partie au bailli de Ma-
çon et en partie au sénéchal de Beaucaire. L'éloignement
où se trouvaient les Lyonnais de Mâcon et surtout de
Beaucaire leur occasionnait de grandes dépenses quand
ils devaient s'y rendre.

    (1) . . . Trahentes (dominas Pctrus de Calcibus, vicarius, et dominus
Johannes Bertrandi) se ad partent cum prediclis domino decano (Guigonc
de Bozolio) et cum aliis canonieis et militibus predicte Euclcsie Lugdun.
et aliis infractis consiliariis dicli archiepiscopi
    (2) . . . « Ego (Pclrus de Calcibus) nomine domini mei requiro domi-
« minum Johannem Bertrandi hic presentem quod ipse debeat arbitrait
« et extimare {sic) vobiscum ; sed quarc nec nos nec ipse plene deliberarc
« potuimus super rotulis per vos nobis traditis, requirimus vos ut detis
•.( nobis dilationem usque in crastinum et cras respondebimus vobis, tain
« dictus dominus Johannes quod ego                »
   (3) Et dictus dominus Guillelmus eidem (Petro de Calcibus) dictai» dila-
tionem concessit, dicens quod eos non expectaret amplius.. .. A Lyon,
dans le Chapitre des Frères Prêcheurs, le 23 février 1312. Étaient là huit
chanoines de Saint-Jean, des chevaliers de l'Église, etc., et des gens du
roi au nombre desquels nous voyons Guion Chevricr, lieutenant du gar-
diatcur, et Girard de Châtcauneuf, gardiateur du bailliage de Mâcon (sic).
   A la prière "ào Plasian, Jean « de Fargetis, » Bernard « de Meso, » Gil-
les « de Maloduna, » Guichard de Marzé, Guion Chevricr et Girard do
Châtcauneuf avaient mis leurs sceaux à l'acte.
     {Arch. nal., Trésor des Ch., J. 267, n» 59.)