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 52                  LES BEAUX-ARTS A LYON.

dier, son fils (i), eut, en 1721 , cette place de peintre de
la ville. Quelques réparations d'anciens portraits (2) et
quelques copies du duc de ViIleroy(3) forment le bagage
artistique de Joacliim, qui mourut en 1749. Il eut pour
successeur Charles Grandon (!•) ; le musée lyonnais pos-
sède un portrait finement peint attribué à cet artiste.
    Avec Donat Nannote, peintre du roi et membre de
l'Académie, nommé, en 1762, peintre ordinaire de la
 ville i5), un changement notable est à signaler ; doréna-
vant le peintre officiel, au lieu de se borner à copier la
 figure du roi pour les échevins et à faire quelques por-
traits, aura un véritable apostolat ; de lui va dépendre le
 sort des beaux-arts à Lyon, car il sera en même temps
directeur de l'école académique de dessin.
  Nonnotte (6), n '• à Besançon en 1707, mort à Lyon en
•1785, fut élève de Lemoine. Il entra dans l'école de ce
maître en 1741 pour la peinture des portraits (7), mais
ne tarda pas à devenir son ami et son collaborateur.



  Il) BB,284.
   (2) BB, 300, année 1735.
  (3) BB, 310. année 1744.
  (4) BB, 315. C'est le beau-père de Grétry.
   (5) BB.330.
   (6) Dumas, Histoire de l'Académie, 1, 288. — Pcrnotti, I(, 351. —
Histoire monumentale de l'Athénée, par Bollioud Mermet, — Comptes
rendus des séances de l'Académie, 12 avril 1785 .
  (7) Nous empruntons plusieurs do ces détails à une biographie de
Lemoine, écrite par Nonnotte et lue à l'Académie de Lyon, le 15 no-
vembre 1759. — Catalogue des manuscrits n° 839-
  Dans cette vie de Lemoine, Nonnotte raconte que ce peintre, en re-
venant d'Italie séjourna à Lyon et reçut la proposition de restaurer la
grande salle do l'Hôtel-de-Ville.
  Il est regrettable que ces pourparlers n'aient pas eu de suite.