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468 ÉTUDE HISTORIQUE difficultés, qui se terminèrent toujours par des transac- tions, n'offrent généralement aucun intérêt historique. Rappelons seulement que, par un traité passé en 1479, entre le Chapitre de Saint-Paul et les habitants de Saint-Didier, il fut convenu que la dîme du blé serait payée désormais à raison de la onzième gerbe et celle du vin, à raison de la onzième benne. La dîme du chanvre ot des autres grains devait être perçue dans les mêmes proportions (1). Au moyen âge, une seule terre avait, à Saint-Didier, le rang de fief ; c'était Chambost. Cette terre fut ven- due, le 9 mai Î387, par P. du Pont {de Ponté), clerc notaire royal de Dargoire, à noble Girin Guichard, aussi appelé Aymard de Riverie, damoiseau, au prix de 70 li- vres tournois, valant 70 francs d'or. Ce dernier, qui ha- bitait au moment de l'acquisition une maison située dans l'enceinte du château de Riverie, appartenait à une ancienne famille chevaleresque, que nous trouvons possessionnée à Fontanez dès la fin du xm e siècle , et à la Fouillouse ainsi qu'à la Tour en Jarez, au com- mencement du siècle suivant (2). Girin Guichard ren- dit hommage à Humbert VII de Thoire-Villars, sei- gneur de Riverie, pour sa maison forte de Chambost et les prés, terres, bois, vignes et bruyères en dépen- dant, le 10 mars 1388 (n. st.) (3). Plus tard, cette terre passa aux mains des Arod, fa- mille ancienne qui avait donné plusieurs baillis à la baronnie de Riverie. Elle était possédée, ainsi en 1520, (1) Areh. du Rhône. Inventaire des titres du chapitre de Saint- Paul (2) Noms féodaux. — Aymar de Riverie, chanoine de Lyon en 1420, appartenait aussi à cette même famille. (3) Archives du Rhône. Hommages aux seigneurs de Roussillon.