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8 POÉSIE. Pour mieux veiller sur vous!... son dévoûment s'affirme Belle page de plus écrite avec son cœur ! Certes, vous n'êtes point un animal vulgaire, Aussi, l'on vous permet de l'orgueil mille fois ; Un doux espoir vous reste , ô Fido, sur la terre, Ayez de la fierté comme aux jours d'autrefois ! Le destin vous réserve une fête suprême, Je le dis sans savoir l'énigme de demain: Mais un chantre inspiré vous protège et vous aime, Et vous mourrez peut-être appuyé sur sa main ! ADÈLE SOOCHIEK. Un sonnet d'Onofrio Min^oni SULLA mORTE DI CHRISTO Quando Gesu coll' ultimo lamenta, Schiuse le tombe et la montagna scossc. Adamo rabbufato et somnolente Leva la testa, e sevra i piè ridasse. Le torbide pupille intorno masse Pièno di meraviglia et di spavento Epalpitando addimando chi fosse Lui che pendeva insagninato espento. Corne lo sappe, alla rugosa fronte Al crin canute ed aile guanie sinorte Colla pentita manfè donni ed onte. Se volse lagrimando alla consorte E grido si che rimbombonne il monte : lo per te diedi al mio signor la morte.