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SUR LE CANTON DE MORNANT. 173 Avant la Révolution, Saint-Didier était administré par quinze consuls nommés chaque année, un jour de dimanche, à l'issue de la messe, par les consuls en exercice, assistés des principaux habitants. Ces fonc- tionnaires étaient chargés non-seulement de l'admi- nistration municipale, mais encore de la perception des impôts. Le lunrnier, auquel était confiée la gestion des bians de la fabrique, était nommé de même, chaque année, à l'issue de la messe, par le curé et les notables de la paroisse. Toutes ces élections étaient constatées dans un acte dressé par un notaire de la baronnie (1). Aux assemblées générales tenues à Lyon, aux mois de mars et d'avril 1789, pour l'élection des députés aux Etats-Généraux, les représentants du tiers-état, pour la paroisse et communauté de Saint-Didier-sous-Riverie, furent les sieurs Jean Vindry et Pierre Buer, laboureurs, et PierreChapoton cordonnier, Dansl'ordredu clergé, M. Claude Borderon, prêtre curé de la paroisse de Saint- Didier-sous-Riverie et de Sainte-Catherine, se fit repré- senter par M. Doutre, curé de Saint-Maurice-sur-Dar- goire (2). Sous la Terreur, Saint-Didier-sous-Riverie vit substi- tuer à son ancien nom celui de Basse-Montagne. A la même époque, M. Claude Joseph Perron et de Beaupré, ancien capitaine au régiment d'Aquitaine, et Jean-Fran- çois Delanglade, notaire, demeurant tous deux à Saint- Didier , furent l'un et l'autre victimes des vengeances révolutionnaires (3). il) Actes divers aux minutes du notariat de Riverie. (2) Procès-verbaux des séances générales des trois ordres, p. 26 et 61. (3) Liste générale des contre-révolutionnaires mis à mort à Com- mune-Affranchie, p. 70 et 98