Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
450                  LES BEAUX-ARTS A LYON.

   Sarrabat avait une grande réputation comme peintre or-
nemaniste et comme dessinateur ; il eut à décorer plusieurs
maisons particulières ; il peignit des camaïeux pour le
vestibule et un plafond pour le salon, dans la maison de la
Tourette, rue Sainte-Marie ; de même un plafond et des
camaïeux dans la maison Guillot, à Charly, des figures à
la détrempe dans le château de la Duchère ; des camaïeux
dans le vestibule du président de Fleurieu , qui avait
en outre plusieurs tableaux de Sarrabat dans sa collec-
tion.
   Bidauld (Jean-Pierre-Xavier) (1), né à Carpentras, en
4715, mort à Lyon, en 181 3 , a passé toute sa vie dans
notre ville, où il vint à 19 ans. Il peignait le paysage, la
fleur et les oiseaux avec beaucoup de charme et un fini
précieux ; il n'avait eu d'autre maître que la nature. Deux
petits tableaux, représentant des oiseaux morts et un pay-
sage, pris sur les bords du Rhône (effet de clair de lune),
conservent le nom de Bidauld dans la galerie des Lyon-
nais. Comme tous les paj^sagistes de cette époque ,
Bidauld gravait quelquefois ; on a de lui quelques es-
tampes 2).
   Pillement (Jean), né à Lyon, en 1728, mort en 1808, a
laissé la réputation d'un bon paysagiste. Il dessinait à la
plume ou au. lavis ; rarement il peignait à l'huile. « Ses
« dessins sont faits avec goût et soignés, mais faibles d'é-
« tude et d'observation, maniérés dans les formes et pres-
« que toujours faux dans l'effet. Ils ont commencé à


  (1) Le Journal de Lyon du 14 janvier 1814 a publié une petite notice
nécrologique sur Bidauld.
  (2) Dans les cartons de la bibliothèque Costc, il y a une vue du
château de Pierre-Scize, dessinée en 1789 et gravée en 1812, par
Bidauld.