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446                 LES BËAUX-ARTS A LYON.
sur le revers de la côte Saint-Sébastien, et son importance
est attestée par les subventions répétées que le Consulat
crut devoir accorder à la dame Lemalle (<î), qui, en 1736,
reprit, à Lyon, la fabrication de la faïence et la perfec-
tionna en s'associant à un sieur Combe, originaire de
Moustiers en Provence et ancien fabricant de faïences à
Marseille. Les majoliques étaient depuis longtemps aban-
 données ; la vogue des porcelaines de Chine et du Japon
 poussait les céramistes à chercher une pâte fine, dure,
 blanche et à couverte brillante.
    Puisque, à propos des faïences, nous avons eu occasion
 de parler de la générosité avec laquelle le Consulat répon-
 dait aux demandes de subventions qui lui étaient adres-
 sées , nous emprunterons encore aux archives consulaires
 un fait qui prouve la protection éclairée accordée aux
 beaux-arts par l'administration municipale: En 1738(2),
 l'exemption perpétuelle de l'entrée du vin fut accordée
 aux pères Chartreux, afin de les engager à reprendre la
  construction de leur ég*lise, qui avait été commencée
  depuis un siècle. L'allocation de cinq mille livres que le
 Consulat leur avait accordée en 1733 ne pouvait, disent
 les bons pères, les mettre en état « de continuer l'église
  « sur le dernier dessin, ce qui priverait la ville d'une déco-