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i32 ÉTUDE SUR LE PATOIS LYONNAIS. Y que cuanto yo poseo El Cid me lo ha conquistado. Mais le temps n'est pas venu pour Le Cid de jouir tran- quillement du fruit de ses victoires, e"t de s'amollir dans les délices de Capoue. Pour un royaume de conquis, — ils n'étaient pas grands, alors, — vingt autres attendaient leur délivrance. Afuera ! ufuefa, Rodrigo ! Defours ! Defours ! Rodrigo ! Et sobervico Cattillano, j Lo vanitou castillan, Accordarsete debria i Te soventô te duriôs Du aquel buen tiempo posado ! De çu bon tian passé Que te armaron caballero Qu'i t'armiron chevali, En cl altar di Santiago ; i Su l'auto do grand san Jôequo, Cuando el rey fue tis padrino, j Quand lo ray fut ton parrain, Tu, Rodrigo, elafijado;... j Et te, Rodrigo, lo filliou. Ah! c'était le bon temps, le temps des luttes, des com- bats héroïques ! non un temps de doute, d'écœure- ment et de décadence comme le nôtre. Tandisque, d'un côté, le fier baron, le rude gentilhomme, toujours armés et à cheval, accomplissant chaque jour nouveaux exploits, arrachaient bourg à bourg, ville à ville aux envahisseurs de la patrie, le laboureur, aujourd'hui colon et demain soldat, poussait d'une main sa charrue, caressant de l'autre sa bonne lame de Tolède. En Burgos naeio el valor, Gloria y amparo de Espana. Aquel que vitorias sugas De eterna memorta estampa En los dos polos su nombre, Y el Cielo dà gloria al aima. (1) (1) La valeur prit naissance a Burgos, ce glorieux rempart de l'Espagne. l a îiiùmoire éteniclie de ses victoires sans nombre s'est étendue aux deux pôles, et le ciel est le séjour de gloire de l'âme de ses héro=.