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                        LETTRES INÉDITES.                     499

 pelil amoureux par Mlle Serigny. En tout celle pièce m'a fait
  Irès-grand plaisir et bien plusque je n'en attendais d'un opéra.
 On joue en nouveautés, encore au même théâtre, le Franc
 marin, en 2 actes : Emilie et Mclcour, en 1 acte ; le Savoir-
 faire, en 2 actes : il y a de jolies choses dans chacune de ces
 pièces; mais en (oui c'est faible et cela ne vaut pas les frais
 d'une analyse

     (Nous passons une demi-page consacrée aux théâtres, et
  renfermant des détails fort peu intéressants aujourd'hui.)
     VJlmanach ci-devant royal ne paraît point encore, ce qui
  est affreux, car il ne pourra servir que six mois. M. Duchesne
  ne tient point celle année ÃÃAlmanach des spectacles.
     C'est très-décidément que je me suis éloigné de M. Rétif
 après le tour qu'il m'a joué et dont je vous ai dans le temps
 rendu compte. Gela doit peu vous surprendre. Je ne le ren-
 contre même jamais dans les rues, ce qui m'étonne, car je
 cours beaucoup, surtout dans son quartier. Il n'a rien fait
 paraître depuis très-longtemps ; mais je sais qu'il a plusieurs
 romans tout imprimés.
    Je ne connais point l'épître de M. de Fontanes, que vous
 me citez. Il a dîné chez nous il y a dix-huit mois au moins,
 et depuis il n'est pas revenu nous voir. Je l'ai rencontré
dans les rues le 15 vendémiaire dernier, nous avons-causé
et même parlé de vous; je ne l'ai point revu depuis, quoiqu'il
m'ait bien promis de revenir. J'ignore où il loge; mais je
suis sûr qu'il est toujours à Paris, il vient d'être nommé <   >
l'Institut national.
    Ce mot me rappelle une chose dont j'oublie toujours de
vous parler. Il m'esl tombé entre les mains une généalogie
fort exacte des 40 fauteuils de l'Académie française depuis
son origine jusqu'à sa fin, où l'on voit le nom de chaque suc-
cesseur immédiat de chaque fauteuil. J'en ai tiré copie. Dites-