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20 JOUFFROY. depuis fan 900 avant Jésus-Christ jusqu'à l'an 418 de l'ère vulgaire, 1 vol.in-fol. ornéde24 planches représentant les mo- numents celiiques, druidiques, romains, etc.; ouvrage cou- ronné par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, en 1S39 ;—Dictionnaire des erreurs sociales, 1 vol. grand in-8 de 1500 pages, 1852;—Dictionnaire des inventions, 2 vol. grand in-8, 1854. Je pourrais citer un nombre infini d'autres publications sorties de la plume de Jouffroy ; il fit aussi des compositions musicales fort estimées pour piano, pour guitare et des parlilions. La littérature élait pour lui un délassement plutôt qu'un travail, toutes ses œuvres avaient un caractère de simplicité naturelle, relevée par le charme du style. Les travaux auxquels Jouffroy attachait le plus d'impor- tance étaient relatifs aux mines, à l'industrie, aux arts mé- caniques ; il rédigea deux savants mémoires sur les mines de l'Italie (1812, Annales des mines); il fit paraître une description du bassin houiller métallurgique de Slraffordshire (1818) et un rapport sur les mines des Pyrénées-Orientales (1829). Pendant les années 1838, 1840, 1843, 1846, l'Aca- démie des sciences, saisie de ses mémoires sur la navigation à vapeur et sur le système des chemins de fer, suivait ses expériences et encourageait ses travaux. En 1824, Jouffroy avail conçu le projet d'enrichir la mé- tallurgie française du système anglais de hauts fourneaux à cook et à soufflerie à vapeur, alors encore inconnus dans notre pays ; il fil construire l'usine sur une grande propriété lui appartenant, dans le département de la Loire-Inférieure, près de la Trappe de la Meilleraye ; les produits en fonte douce qu'il obtint dès 1828 faisaient une concurrence avan- tageuse aux fontes anglaises, mais Jouffroy ne pouvait con- centrer son existence dans une usine, il se laissa persuader de mettre l'entreprise en commandite, un gérant anglais