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392 HISTOIRE. paroisses tandis que d'autres n'en comptaient pas 20. Les métropoles subirent un changement analogue. Elles furent portées au nombre de 10, embrassant chacune un certain nombre de départements, et empruntant leurs noms aux points cardinaux :. L'archevêché du Sud-Est ou de Lyon, comprit les départemenls de Rhône-et-Loire, de Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l'Ar- dèche, de l'Isère, de l'Ain et de Saône-et-Loire. Une loi du 25 février 1791 établit un tribunal criminel dans cha- que chef-lieu de département, et par conséquent sup- prima les bailliages de Montbrison et de Villefranche. Dès le 20 février de !a même année, un décret de l'As- semblée avait supprimé les gouverneurs de provinces et l'administration militaire, qui avait dominé jusque - là tous les services gouvernementaux; une autre loi du 10 juillet ordonna la création de nouveaux arrondissements militaires sous le nom de divisions, et embrassant plu- sieurs départements. Cette loi fut mise à exécution dans l'année même. La France fut partagée en vingt-deux di- visions militaires. La 19e avait pour chef-lieu Lyon et comprenait les départements de Rhône-et-Loire, du Puy- de-Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal (1). A la tête de chacun de ces arrondissements territoriaux se trouvait - un officier général; mais subordonné, pour tout ce qui n'était pas purement militaire, à l'autorité civile, dont il devait attendre les ordres, à moins de cas extraordinaire. Sous le régime constitutionnel, il était juste de subordon- (1) Voir l'Etat militaire de la France, par M. de Roussel, année 1792. Paris, in-12, 1792. Cet état de choses fut souvent modifié de- puis; mais le fait est sans importance. Le département du Rhône et celui de la Loire font aujourd'hui partie de la 7e division militaire.