Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         HISTOIRE.                     301

 février 1790, sur la dernière délibération des députés
des trois provinces du Lyonnais :
    « L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du co-
 mité de constitution : 1° que le déparlement de Lyonnais,
Forez et Beaujolais, est divisé en six districts; 2° que
Lyon, provisoirement chef-lieu de ce département, sera
aussi celui de son district, et comprendra la ville, ses
faubourgs et ses dépendances, et qu'il sera chef-lieu du
district de la campagne ou de l'intérieur; 3° que les
chefs - lieux des autres districts sont: Saint - Etienne,
Monlbrison, Roanne et Villefranche ; 4° que les séances
du deparlement alterneront, en conformité de l'arrêté
des députés déposé au comité de constitution, à moins
que les électeurs ne préfèrent de fixer définitivement
le chef-lieu; 5° que la paroisse d'Arconsat, qui a été
comprise dans le département de l'Auvergne, sur sa li-
mite avec le Forez, appariiendra au département du
Lyonnais, Forez et Beaujolais, ou à celui de l'Auvergne,
suivant le vœu que formera la pluralité des électeurs de
la municipalité de celle ville ; sauf, en faveur des autres
villes de ce département, s'il y a lieu, la répartition des
établissements qui seront déterminés par la Constitution.»
   Par ce qui précède, on voit que les départements ne
portaient d'abord que le nom des provinces dont ils
étaient composés. Toutefois, comme ces dénominations
étaient reconnues très-vicieuses, beaucoup de personnes
les remplaçaient déjà par des noms de rivières et de
montagnes. Plusieurs départements sont même désignés
de la sorte dans les discussions consignées au Moniteur :
sans doute ces noms étaient ceux qu'avait proposé
Thouret. Quoi qu'il eu soit, il paraît que celui dont Lyon