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-H)"                            HISTOrRE.

vinces de demander, comme clause nécessaire, rétablisse-
ment d'un nombre de tribunaux du second ordre au-delà
de celui des districts, et même de le porter à deux par
district.
   a Arrêté, en outre, que le siège du. département et
de son direcloire sera alternativement dans chacun des
chefs-lieux de district, dans l'ordre suivant, savoir: Lyo"n
pour la ville , un seconde fois Lyon pour le Lyonnais ,
Montbrison, Saint-Etienne, Roanne et Villefranche, sauf
cependant au département, quand il sera assemblé, à
changer ce second arrangement, eten faire tel autre qu'il
avisera.
   « Arrêté encore que les trois provinces ne seront
morcelées en aucune manière, et qu'elles resteront unies
comme elles l'ont toujours été en généralité. »
   Ce dernier article se rapportait uniquement aux pro-
jets qu'on aurait pu avoir de rattacher certaines par-
ties du Lyonnais aux provinces voisines, mais non aux
divisions qui auraient pu être établies dans son étendue
même. En effet, nous voyons que le Forez crut devoir
faire de nouvelles réserves à la suite de celte délibéra-
tion pour former un département séparé. L'importance
de Lyon faisait craindre aux autres parties de la géné-
ralité que cette ville n'acquît sur elles une prépondé-
rance d'autant plus fâcheuse que la mauvaise adminis-
tration de ses échevins l'avait considérablement endettée.
   Dès le A novembre 1789, M. Delandine, bibliothé-
caire de la ville de Lyor,, mais député du Forez (1), s'é-
tait élevé dans l'Assemblée nationale elle-même contre
le projet de fusion proposé par le comité. « Le plan du
   (1) Il était né à Néronde.