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22                         JQXFFROY.

laisse isolées des grandes artères de la vie sociale. Je ne puis
mieux faire que de rapporter quelques passages des princi-
paux rapports présentés à l'Académie des sciences, sur ces
inventions remarquables, par les hommes les plus autorisés
de ce corps savant, délégués pour suivre les expériences des
perfectionnements proposés.
   Le 4 mai 1840, MM. Arago, Charles Dupin, Poncelet et
Séguier attestaient dans les termes suivants le mérite des
perfectionnements concernant la navigation à vapeur:
   « Fils de l'homme qui le premier réalisa pratiquement
« l'immortelle pensée de Papin, M. de Jouflroy n'a pas cessé
« d'avoir les yeux fixés sur l'œuvre de son père ; jaloux de
« faire des progrès de la navigation à vapeur une gloire de
« famille, il s'efforce d'y apporter son contingent personnel
« de perfectionnements        »
   Après avoir décrit le système proposé et rendu compte des
expériences répétées avec une goélette à quille de 20 mètres
de long, cinq mètres de large et deux mètres de tirant d'eau,
la Commission terminait ainsi son rapport :
   « Vos commissaires se plaisent à reconnaître tout ce que
« présente de nouveau et d'ingénieux ce mécanisme, fruit
« de longues études, de persévérantes méditations d'un in-
« génieur qui s'efforce de chercher les conditions les plus
« convenables pour la solution de l'important problème de
« la navigation à vapeur.
   « Vos commissaires vous proposent donc de témoigner à
« M. de Jouffroy l'intérêt qu'inspirent ses travaux et le désir
« de voir couronner d'un plein succès ses louables tentatives
« pour le perfectionnement d'une des plus belles conceptions
« de l'esprit humain, de celle admirable invention de la na-
« vigalion à la vapeur, à laquelle les noms français de Papin
« et de Jouffroy doivent être à jamais unis. Adopté. »
   Le 2 novembre de la même année, une nouvelle commis-