Revue du Lyonnais » série 1 - n°10 ( 1839 ) » pp.379

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facilement, ce nous semble, un peu de doctrine néo-platoni-
cienne., car l'expression astra petens, gagnant les astres, est
peut-être tout simplement une locution fort ordinaire, et
fort insignifiante quant à une doctrine.
   M. Rouard propose une excellente correction pour l'épita-
phe d'un préfet du prétoire des Gaules, lequel était chrétien
ou converti au christianisme. Cette épilaphe, composée de
cinq distiques latins, et qui date de la fin du IVe siècle ou du
commencement du V", se trouve dans la Collection publiée à
Zurich, par Orelli, en 1828. M. Rouard, en songeant à un
préfet du prétoire des Gaules, Evodius, fait disparaître la
difficulté qui existait au 2e vers, et en donne une très plausible
explication.
   Il nous reste à dire que cet ouvrage tiré à 101 exemplaires,
puis dédié à un spirituel centenaire, M. Le Roi, auteur de
quelques opuscules, contient de jolies stances écrites par la
main du centenaire lui-même, et que la dissertation se fait
remarquer par un savoir du wpî"eur goût.
                                     F.-Z.   COLLOMBET.