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                    AIR D'ARISTIPPE.




L'esquif est prêt ; l'air soufle et tend la voile,
De francs amis président au départ,
Du doigt chacun marque au ciel une étoile,
Pour te guider sur la mer du hasard. (6M)
Cet océan a vu plus d'un naufrage,
Mais l'amitié t'y promet son secours;
Va, chère enfant, et nous de ton voyage
Nous prîrons Dieu de protéger le cours, (bis)

Tu dors, Louise, au bruit de nos caresses ;
Ton jeune cœur ne comprend pas encor
Nos chants pieux et nos vives tendresses
Sur ton berceau répandant leur trésor.
Dans cet heureux et touchant esclavage
Tes faibles sens ne seront pas toujours ;
Chéris alors ceux qui de ton voyage
Ont prié Dieu de protéger le cours.

La calomnie, enfant, n'a point encore
Souillé ton front de son venin obscur ;
Nulles douleurs de ta naissante aurore
N'ont pu ternir les roses et l'azur.
Ah ! si jamais te surprenait l'orage