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— 3H — textes de Bertholon pour mieux le critiquer ! Bertholon ne se fit d'ail- leurs pas faute de répondre vertement et victorieusement aux injustes diatribes de Marat dont il n'eut pas de peine à dévoiler les peu scrupu- leux moyens de discussion. Mais il ne saurait être ici question de ces querelles personnelles, le but de cet article étant de faire connaître les circonstances qui ont accom- pagné l'établissement, par les soins de Bertholon, des premiers paraton- nerres à Lyon en 1780. Pour cela, il me suffira de reproduire deux mé- moires, restés inconnus ou peu connus à Lyon, dans lesquels il ra- conte comment il a installé et fait fonctionner ces appareils. I DESCRIPTION DES PARATONNERRES DE LYON PAR M. L'ABBÉ BERTHOLON DE SAINT-LAZARE, MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES Sous ce titre, l'Académie de Lyon conserve, dans le recueil n° 307 de ses archives, un court mémoire que l'abbé Bertholon adressa, en mai 1781, au secrétaire perpétuel, M. de La Tourrette. Les lecteurs de la Revue du Lyonnais me sauront gré, je l'espère, de publier cette intéres- sante pièce qui, bien que reproduite presque en mêmes termes dans les Observations sur la Physique, etc. (t. XIX, 1782, p. 382-386), est restée pour ainsi dire inconnue. Inutile de noter que j'ai scrupuleusement res- pecté l'orthographe, l'accentuation et la ponctuation du manuscrit auto- graphe de Bertholon. « Des occupations sans nombre, Monsieur et cher Confrère, m'ont empêché de pouvoir vous donner plutôt la notice des Paratonnerres que j'ai fait construire à Lyon dans notre patrie commune, je m'empresse de profiter du premier moment de loisir pour répondre à vos désirs qui se- ront toujours pour moi des ordres bien agréables. « Le paratonnerre de S^Just est le premier de ceux que j'ai élevés à Lyon ; on n'a rien épargné de ce qui pouvoit contribuer à sa solidité et