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— 299 — la direction qu'il vient de suivre, qu'il se creusera de plus en plus ou qu'il se comblera, parce qu'on voit qu'il se creuse ou qu'il se comble actuellement ». Merci messieurs, merci bien : à d'autres ! Je les connais l'extrapolation, la première approximation, la continuité des phénomènes, le mouvement rectiligne et uniforme : ils m'ont fait révoquer. Qu'il s'agisse d'un centre de dépression, d'un nuage, d'un système, d'un noyau de variation, de tout ce que vous voudrez, toutes ces jongleries d'hypothèses me paraissent insuffi- santes : quel temps fera-t-il demain? Car toutes vos prévisions du temps admettent formellement, pour les phénomènes météorologiques, une continuité qui permette l'extrapolation. FIG. 9. Trajectoire de la dépression du 13 décembre 1923. (Elle s'est d'ailleurs divisée en deux, le 13). S'il en est ainsi, et puisque maint et maint d'entre vous ont basé les plus riches espérances sur la connaissance des dépressions qui nous vien- draient d'Amérique 1, voulez-vous m'expliquer, de grâce, les raisons de 1. Voir, notamment, Collins, Assoc.fr. p. l'avanc. des Se, 1878, p. 513. — G. Lespiault, « Des déboise- ments américains et de leur influence météorologique », Pr. V. de la Soc. des Se. Phys. et Nat. de Bordeaux, t. V (1883), p. 375-