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tions des êtres et des éléments inorganiques. Certes on peut rechercher un
classement logique de toutes ces situations barométriques : c'est la thèse
connue sous le nom de types de temps 1, idée ancienne, reprise récemment
avec fracas, sans doute féconde... mais qui n'a encore rien produit.
      Travaillons : reprenons notre carte avec les isobares.
      Ce manque d'air, cette dépression centrale, est en somme un phéno-
mène très complexe. Ce n'est pas un trou comme celui que fait un clou dans
une planche ; ce n'est pas davantage une dépression comme celle que ferait
le doigt, appuyé sur la pellicule d'une plaque photographique: il y a seule-
ment un peu moins d'air. Mais jusqu'à quelle hauteur y a-t-il moins d'air ?
hélas ! trop souvent, nous n'en savons rien : cela se passe sur quelques kilo-
mètres, c'est-à-dire 1 à 2 pour cent de l'épaisseur totale de notre atmosphè-
re. Voilà donc un tout petit phénomène, dans une minime partie de notre
enveloppe gazeuse : et, cependant, quels effroyables cataclysmes n'engen-
drent pas les météores! quelle puissance développée par rapport à notre
faiblesse !
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