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— 283 — tions des êtres et des éléments inorganiques. Certes on peut rechercher un classement logique de toutes ces situations barométriques : c'est la thèse connue sous le nom de types de temps 1, idée ancienne, reprise récemment avec fracas, sans doute féconde... mais qui n'a encore rien produit. Travaillons : reprenons notre carte avec les isobares. Ce manque d'air, cette dépression centrale, est en somme un phéno- mène très complexe. Ce n'est pas un trou comme celui que fait un clou dans une planche ; ce n'est pas davantage une dépression comme celle que ferait le doigt, appuyé sur la pellicule d'une plaque photographique: il y a seule- ment un peu moins d'air. Mais jusqu'à quelle hauteur y a-t-il moins d'air ? hélas ! trop souvent, nous n'en savons rien : cela se passe sur quelques kilo- mètres, c'est-à -dire 1 à 2 pour cent de l'épaisseur totale de notre atmosphè- re. Voilà donc un tout petit phénomène, dans une minime partie de notre enveloppe gazeuse : et, cependant, quels effroyables cataclysmes n'engen- drent pas les météores! quelle puissance développée par rapport à notre faiblesse ! /W yir*9- l/\**i\ fWv- *• t" »