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404   LE PRIEURÉ DE, LA BRUYERE EN FRANC-LYONNAIS

revenu du dit prieuré ne peut valoir annuellement que sept
cents livres qui se partagent également entre elles, prenant
néanmoins la dite prieure pour deux, et la dite secrétaire,
outre sa portion comme une autre religieuse, prend encore
trente livres pour l'entretien delalumière etdu linge néces-
saire à l'autel et, outre ce baille, auditBredissat quinze écus
et dix-huit bichets de froment, et à dîner toutes les fois qu'il
vient leur dire la messe. Il y a trois aubes, trois amicts,
cinq nappes et six chasubles.
    L'abbé d'Ambronay, qui est le présentateur du dit prieuré,
prend un bichet du méteil qu'il lui faut porter au dit
Ambronay. Le revenu consiste en dîmes, rentes et pensions
qui se lèvent à Ambérieux, près d'Anse et àLaveyrouse.Les
dites religieuses disent toutes les heures canoniales tous les
jours, et toutes les fêtes et dimanches font dire une messe.
    La nef de la dite église est assez proprement tenue.
Joignant la dite église, de côté du vent est une chapelle
appelée de Saint-Roch, y ayant trois autels ; tout est car-
relé et déplâtré, ^ans vitre et deux des dits autels étant aux
côtés sans aucun ornement. Sur le grand autel, il y a deux
nappes et un tapis servant de parement, une croix de laiton
et un tableau, un crucifix fort vieux et usé.
    Le curé de Saint-Bernard vient faire le prône et l'eau
bénite tous les jours de dimanche, et prend le Saint-Sacre-
ment de l'église du couvent pour l'administrer aux parois-
siens du dit lieu de la Bruyère, quand il en est besoin. Le
dit messire Bredissat l'administre aux religieuses. Il y a une
douzaine de grands coffres de bois dans la dite chapelle. Us
sont à des paysans du lieu auxquels nous avons ordonné de
les sortir de la dite chapelle dans huit jours, à peine de les
r
  aire mettre au feu. Le cimetière est déclos de toutes parts.

      (A suivre.)                       UN DOMBOPHILE.