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i56 SOCIÉTÉS SAVANTES legs fait par M. Desgranges à la Société des médecins du Rhône, peut rassurer sur son avenir. Séance du 20 juillet 1897. — Présidence de M. Ollier. — M. Berne, est nommé, sur sa demande, membre émérite. — M. le président fait connaître les décisions prises par les Commissions des prix Livet et Lombard de Buffières. — M. Lafon fait connaître qu'à l'occasion de l'étude faite de l'ancien amphithéâtre de Fourvière, par suite du con- cours ouvert par la Société d'architecture, il a fait pratiquer à 5 mètres de profondeur, de nouvelles fouilles dans sa propriété. Il a retrouvé ainsi un second mur adossé au mur d'enceinte et servant sans doute à faciliter l'écoulement des eaux souterraines, puis un bloc de pierre percé de trous ronds et rectangulaires, destinés peut-être à fixer les supports du vélum, et enfin un mur mesurant 1 mètre 30 centimètres d'épais- seur, supportant les escaliers de l'amphithéâtre. — M. Cornevin fait le compte rendu sommaire d'une visite qu'il vient de faire à l'Exposition de Bruxelles. La France tient une belle place dans cette exposition, pour tout ce qui tient aux choses d'art et de goût. Elle a fourni surtout des œuvres fort remarquables dans la section de sculpture. Dans l'exposi- tion de l'espèce chevaline, on remarque aussi de beaux types des races normandes et percherones. L'orateur a visité ensuite le port d'Anvers, dont il signale les grands développements et les avantages qu'il offre à la navigation, soit pour le radoub des navires, soit pour leur décharge- ment à quai. Il fait ressortir à cet égard combien les systèmes employés au port de Marseille sont défectueux et surannés. Après Anvers, l'ora- teur a visité Bruges. Au xiv e siècle, cette ville était un port de mer. Elle en est éloignée aujourd'hui de 14 kilomètres. Mais on s'occupe actuellement de creuser un canal, pour la. relier à la mer du Nord. M. Cornevin fait ensuite un tableau intéressant de la richesse des cultures de la campagne flamande, dont il signale les principaux pro- duits. Là aussi, on s'occupe activement de l'élevage des animaux, dont la taille est partout exceptionnellement grande, ce qui tient, en ce qui concerne particulièrement Its chevaux, non seulement au climat, mais encore à l'alimentation des jeunes animaux, dont la nourriture se com- pose à la fois de lait, de foin et de trèfle. Séance du 27 juillet. — Présidence de M. Lafon. — Communication est donnée d'une lettre par laquelle M. le docteur Bondet, professeur