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            PROMENADES HISTORIQUES

DANS L'ANCIEN FOREZ 0


         SANS un autre passage du plaidoyer de Me Portier
           jeune, pour ne plus relever que celui-là, le
           ton est plus agressif encore, l'incrédulité plus
audacieuse et, quelle que soit la liberté de langage, tolérée
au barreau, on conviendra que les lignes suivantes appar-
tiennent plutôt à un disciple de Jean-Jacques Rousseau
qu'au patron d'une cause sérieuse :
     « Le miracle en jurisprudence est démenti par la raison ;
«    il révolterait la. bonne foi; il n'eut et n'aura jamais d'exis-
«    tence que dans l'imagination des fabricicns et de leur
«    curé, qui devrait se contenter de persuader aux fidèles
«    l'existence des miracles, qui font la base de notre religion.
 .   « M. Peillon fonde le rejet de notre quittance sur un
«    principe monstrueux ; son devancier faisait des miracles


     (i) Voir la Revue du Lyonnais de novembre 1897.
 N" 6. — Déct.mbte 1897.                                     24