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                       ANTOINE DU VERDIER                              9

justifier de sa noblesse, qu'Antoine avait pour aïeul « Pierre
Verd ou Verdier », qualifié damoiseau, lequel'eut pour fils
un autre « noble homme Pierre Verdier, dit Verd », de la
ville de Saint-Bonnet-le-Château, marié par contrat du
 10 septembre 1500, à Marguerite des Farges, fille d'un
châtelain de Miribel, et qui fit son testament le I er octo-
bre 1530. Le fils de ce second Pierre, « noble Jean du
Verdier », de Saint-Bonnet, seigneur de la Mure en la
paroisse de Bas-en-Basset, épousa Toussainté Terrasse ( i )
(remariée ensuite à Guillaume de Loberac), et, par son
testament du 27 juin 1544, institua pour héritier universel
son fils Antoine du Verdier (2). Mais celui-ci n'est né
qu'au mois de novembre suivant ! Il est cependant difficile
de croire erronée la date du testament, l'acte ayant été
exhibé en minute originale. Jean eut-il un autre fils, aîné
d'Antoine et portant le même prénom? Ou bien, entre
Jean du Verdier et l'écrivain, y aurait-il une génération
intermédiaire réprésentée par cet autre Antoine? Mais cette
dernière explication d'un petit problème généalogique, bien
qu'elle se présente d'abord à l'esprit comme la plus simple,
n'est pas soutenable, car il est certain que le bibliographe
était fils de Jean du Verdier et de Toussainté Terrasse.



  (1) Sur Toussainté Terrasse, voy. quatre vers latins de son petit-fils
Claude du Verdier dans Delicia poetarum Gaïïorum, 1609, Pars Tertia,
p. 1128.
   (2) Ane. Forez, II, 316, III, 17, 82. Ces litres sont rappelés dans le
jugement de Du Gué, du 15 février 1668, qui, avec une sévérité diffi-
cile à comprendre d'après les actes produits, déclara Gaspard-Béatrix,
petit-fils d'Antoine, usurpateur de noblesse. — Le testament du
27 juin 1544 a été imprimé dans le Cab. hist., 7* année, Documents,
p. 142,