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488        iïGLISE DE SAÃNT-SYMPHOBIEN-LE-CHATEA.U.

    Le premier titre connu est du xme siècle : au mois de
 mai 1273, messire Aymon de Coise, fondateur du prieuré
 de l'Argenlière, fait une fondation pour la communauté des
 prêtres de Saint-Symphorien.
    Le 12 septembre 1323, il fut fait une fondation en faveur
 du Chapitre de Saint-Symphorien, par Pierre Alaveyzin,
 prêtre de ladite paroisse et curé de Goise. Dans cet acte, le
 ondateur suppose le Chapitre composé de trente personnes,
 ce qui prouverait une existence bien antérieure : il donne
h cette réunion de prêtres le nom de confrérie [conjralria).
 Mais, dans l'acte d'homologation et d'approbation de ce tes-
 tament, l'officiai de Lyon lui donne ie litre de Chapitre :
 « Nos Guillelmus de Burgo, canonicus malisconensis, offi-
eialis Curiœ lugdunensis, Capitula Sancli-Symphoriani-
 Caslri, et omnibus alùs quibus, etc... »
    Dans plusieurs autres titres qui remontent a peu près à
 Sa même date, l'égiise de Saint-Symphorien est désignée
 avec la qualification de insignis eeclesia, dénomination qui,
 comme on le sait, ne se donnait qu'aux églises anciennes et
 considérables.
    Ge sont là, à peu près, tous les documents sur notre
église paroissiale, jusqu'à la fin d« xive siècle. Toutefois, il
suffit de se reporter a l'histoire générale de la-France pour
conjecturer les changements survenus dans notre pays du-
rant cette période. Au régime féodal avaient succédé l'ère
des communes, les chartes octroyées par tes seigneurs a
leurs vassaux, la concession des droits de bourgeoisie et
l'initiation de nos ancêtres a la vie publique.
    A cette époque, ie bourg de Saint-Symphorien, groupé
autour de l'église et du château, prit de sensibles dévelop-
pements, élagea ses rues, ses ruelles et ses places encore
étroites, devint une petite ville, avec une enceinte fortifiée,
avec des tours et des portes dont la garde était confiée aux