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&96 UNE MAISON DE LA RUE TRAMASSAC. tinière. Le style me semble indiquer la fin du XVII0 siècle. Dans tous les cas, il se pourrait que l'inscription eût été posée par le chanoine, postérieurement à la construction ; mais je ne résous pas le problème. Je trouve dans l'almanach de Lyon de 1750 quelques détails sur l'abbé François de La Martinière, vicaire général et chanoine de Saint-Nizier, demeurant derrière Saint-Nizier. Il tenait dans cette paroisse les registres des enterrements et mariages, maison du chapitre. II était membre du bureau du conseil charitable, institué pour terminer à l'amiable les procès et contestations ; membre du conseil ordinaire de l'archevêché qui « exerce « sous les ordres de l'archevêque la juridiction qu'on « appelle volontaire et gracieuse. On y traite de l'examen « des ordinands (1), de l'institution des curés, de l'ap- « probation des confesseurs et prédicateurs, du règle- « ment des paroisses, des cas de conscience sur lesquels « il est consulté, des dispenses de mariage et autres « matières qui concernent la discipline ecclésiastique du « diocèse. » Le susdit chanoine faisait aussi partie du fiureau des petites écoles ou séminaire de Saint-Charles, autorisé par lettres patentes du roi, en 1680, et composé d'un directeur général et de vingt-deux recteurs ecclé- siastiques ou laïques, qui s'assemblaient chaque mois. J'engage, en finissant, les amateurs d'architecture et des vieux souvenirs à visiter extérieurement et inté- rieurement cette ancienne maison de la rue Tramassac, avant sa démolition. Cependant beaucoup de gens dou- tent encore de l'établissement de la voie ferrée de Lyon à Saint-Just, et je ne pourrais émettre aucune opinion à (1) Ordinand, ordinandus, celui qui se présente à PéVêque, pour être promu aux ordres. ( le Grand Vocab. fronçait ).