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           BIOGRAPHIE DE CLAUDE BOURGELAT.

   Le projet, annoncé dans tous les journaux, d'élever une statue
à BOURGELAT, à l'Ecole vétérinaire, nous fait penser qu'il y a
quelque opportunité à publier des notes sur sa famille.
   Claude Bourgelat, ainsi que chacun sait, a fondé à Lyon, sa
ville natale, la première Ecole qui, ensuite, a servi de lype à celle
d'Alfort et des autres pays de l'Europe.
   Pierre Bourgelat, négociant à Lyon, échevin en 1706, mort le
7 septembre 1719, avait épousé Geneviève Terasson , paren*e
d'Antoine Terasson, conseiller au parlement de Dombes et chan-
celier de la principauté ; il fut père de quatre enfants :
     1° Pierrette Bourgelat, mariée en 1721, à M. Fayard de
         Çhampagneux.
     2° Anne Bourgelat, mariée, le 13 juillet 1723, à Estienne
         Prost de Grange-Blanche, avocat et procureur général
         de la ville de Lyon, procureur du roi au tribunal de la
         Conservation.
     3° Marianne Bourgelat, mariée en 1725, à Pierre Dugas,
         prévost des marchands, en 1751.
     4° Claude Bourgelat, né en 1712, mort en 1779 , fondateur
         et inspecteur général des écoles vétérinaires de France,
         professeur à celle d'Alfort, auteur de divers ouvrages
         sur l'hippiatrique, marié le 29 octobre 1731, à made-
         moiselle Cochardet, fille de N. Cochardet, trésorier de
         France au bureau des finances de Lyon. Il ne laissa
         pas de postérité.
   M. Grognier a publié, en 1825, une notice sur Claude Bour-
gelat, et on en trouve une autre dans la biographie des hommes
utiles de la société Monthyon.
   Pierre Bourgelat était trésorier de la santé en 1709.
   On donne généralement à Lyon le nom d'Académie à l'Ecole
vétérinaire, et cela parce que Claude Bourgelat, son fondateur,
avait été à la tête de l'Académie d'équitation. Le 17 juillet 1716,
il y eut une délibération consulaire par laquelle on chargea le
sieur de Floratis du rétablissement de l'Académie, pour y élever
les gentilshommes tant de la ville qu'étrangers, et y appren-
dre les mathématiques, à monter à cheval, à voltiger, à faire
des armes, à danser, à tous autres vertueux exercices, le tout
moyennant une pension de 10001. dont jouissait déjà le sieur de
Floratis, sauf à lui à convenir des pensions des gentilshommes,
ou acheter pour cet établissement la maison de Saint-Vérand,
sur le rempart d'Ainay.
   En 1718 , la direction fut accordée au sieur d'Esperville.
Anne Bourgelat. mariée à Estienne Prostde Grange-Blanche,eut
2S0 mille livres de dot, somme énorme pour l'époque. Son père,
homme de fortune, était associé du drapier Sabot, échevin en