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298 HISTOIRE DE SÀINT-TRIVIER-EN-DOMBES. Théodore de Châlon aliéna la baronnie de Saint-Trivier à Jacques Moyron , fameux avocat et depuis lieutenant- général en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, par vente volontaire du 22 septembre 1625, convertie depuis en vente judiciaire par arrêt du Parlement de Dombes du 1« octobre 1625. Jacques Moyron naquit à Lyon, le 15 février 1574, de Claude Moyron, marchand frippier et de Pernette Fournier. Son travail, son talent et ses belles qualités le firent nom- mer, en 1604, procureur général de la ville et communauté de Lyon ; en 1641, conseiller au conseil du prince de Dombes; en 1655, conseiller au Conseil d'Etat et privé des finances de France. Par édit du 1er février 1643, Gaston d'Orléans rétablit le marché de Saint-Trivier. Jacques Moyron , docteur ès-droits , baron de Saint- Trivier, seigneur de Chavagneux et Chambost, bourgeois de Lyon, etc., fit son testament, Te 12 octobre 1651, en faveur des pauvres de la Charité et Aumône générale de Lyon et mourut le 26 mai 1656 ; il fut enterré dans l'église des Cordeliers de l'Observance, de Lyon, voisine de sa maison de plaisance des Deux-Amants. Vers 1661, la ville de Saint-Trivier était défendue par quatorze tours : la l r e , en sortant par la porte de Châ- tillon, du côté du nord était toute découverte et ne pouvait servir à la défense de la ville ; la 2 e , sur un coin de la ville, près du chemin de Saint-Trivier à Saint-Christophe et fai- sant faco au nord et à l'orient; la 3 e et la 4e, celle-ci possé- dée par le châtelain, situées le long des murs en se diri- geant du côté du matin ; plus loin, une 5e dans l'angle qui fait face au midi ; la 6e, joignant la porte de Lyon ; la 7 e , en suivant les murailles du côté du midi, est rasée à fleur du mur de la ville ; plus loin sont la 88 et la 9e, toutes ruinées et faisant partie du château ; dans le même enclos du château est la 10" tour ; plus loin, en suivant la muraille du côté du couchant est une grosse tour ronde, près la