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HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES. 291 et la ville et châtellenie de Saint-Trivier y envoya plusieurs députés. Comme il s'agissait d'un don gratuit à offrir au souverain de ce pays, les habitants de Saint-Trivier repré- sentèrent qu'il n'y avait que 120 ménages, dont il n'y avait que 16 habitants qui fussent propriétaires de leurs maisons ; que tous les autres étaient des pauvres qui tra- vaillaient pour gagner leur vie ; que les habitants de Châtillon et de Villefranche avaient acheté une grande partie des biens de Guillaume de Poleins et qu'ils préten- daient ne rien payer du don; qu'il y avait peu de maisons hors la ville, 60 seulement dans la paroisse de Saint-Tri- vier et les autres de !a châtellenie; que le seigneur possé- dait plusieurs mas qui lui étaient échus par main-moite, qui ne payaient plus rien ; qu'ils avaient eu des gens d'armes qui les avaient ruinés et qu'ils offraient d'établir sommairement que toute leur châtellenie pouvait être comparée avec les paroisses de Villeneuve, Chaneins ou Ambérieux. Catherine de Saint-Trivier, baronne dudit lieu, se ma- ria en secondes noces, le 8 mai 1530, avec Jean de Lugny, chevalier, seigaeur dudit lieu, comte de Brancion, baron de Blagnac, de Leyssard et de Sagy, fils de Jean, sei- gneur de Lugny et de Leyssard et de Catherine de R o s - sillon. Par contrat du 10 août 1540, Anne de Lugny, dame de Saint-Trivier; fille de Philibert de Lugny et de Catherine de Saint-Trivier, épousa Philibert (aliàs Charles) de la Chambre, seigneur de Montfort, Tramelay et Verdun-sur- Saône. François I or ayant demandé^ en 1542, une aide de 10,000 livrets à la principauté de Dombes, Saint-Trivier fut im- posé pour 590 livres. Anne de Lugny vendit la baronnie de Saint-Trivier, le 19 septembre 1534, à Pelonne de Bonzin, dame de Chail- louvre et de Champ (la Tour de la Belle-Allemande), veuye de Jean de Cléberg, seigneur de Chavagneux, ^surnommé