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INSCRIPTIONS GRÉCO-LATINES. 269 reconnu également dans le nom d'homme Mà >t«/>ioç de cette ins- cription d'un camée en agathe, du 11e au 111e siècle : EYTÃXI MAKAPI (1) « Sois heureux, Macaire ! » Le même impératif SÙTU/1 se trouve encore sur une sardoine à deux couches de la collection Raifé : 4| EYTÃXI KAniTXl NINA (2) De tout ce qui vient d'être dit, on peut induire que la partie celtique de l'inscription dont s'occupe ce paragraphe, se borne à un nom d'homme maintenu jusqu'au m c siècle, et, conjeetura- lement, à une dégradation de \'e = a primitif, pouvant à la rigueur s'attribuer aussi bieo à des influences phonétiques gau- loises qu'à des habitudes grecques du même genre. Rien de clair, rien de simple, maintenant, comme la traduc- tion de l'inscription entière ; la voici : A la mémoire ineffaçable d'Exomne Paternien. En son vivant, centuri- on. Icgionaire. et aussi, à la mémoi- re, adorée, de [celle qui fut] en son vivant. Pa~ ternie Paternienne fille de lui Tertinie Victorine. mère souverainement-infortunée, à [son] mari et à [sa] fille et Paternie Victorine à [son] père et à [sa] sÅ“ur. (1) Detcfipi. det anliqu.it. et obj. d'art du cahin. de M. Fould, p. 4 1 , n» 961. (2) Lenormant, Oeteript. de» anliquit, eompo$. la eoUeot, de M- <<• Raifé, p. 92.