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254              RÉCNION DE LYON A LA FRANCE.

sissait pas toujours. Le Chapitre lui-même donnait sou-
vent le signal de la lutte. Pour appaiser les différends
existants, le pape Grégoire X fut choisi comme arbi-
tre (1). Il se trouvait alors à Lyon (1274) pour le Concile.
Il reconnut que le Chapitre avait reçu du comte de Forez
une part de juridiction sur Lyon ; mais, pourle bien géné-
ral, il décida que l'archevêque seul exercerait l'autorité.
 Le pape fixa les conditions auxquelles l'archevêque devait
nommer les fonctionnaires de l'Église et recevoir les
hommages. Les droits du Chapitre étaient sauvegar-
 dés (2).
   Cet accord n'empêcha pas, quelques années plus tard,
(1283) de nouvelles luttes entre les deux partis (3). Un
 nouveau traité dut intervenir (1286). Les arbitres, aux-
 quels s'étaient adressés les chanoines et l'archevêque, ré-
 glèrent les choses de façon à ce qu'il n'y eût qu'une juri-
 diction et cependant des juges choisis à la fois par l'un

« fn cujus rei lestimonium sigillum nostrum duximus prescntibus littcrîj
 c apponendum. Datum, ap.no Domini inillesimo ducenlesimo scptuagesimo
 « quarto, tnense aprili<. » [Arch. dép. du Rhône, Arm.Cham, vol. 27, n°3.)
    {lj Le 11 novembre 1274, Grégoire X rendit la sentence arbitrale.
    Pour ladite sentence, V. Archives de la ville de Lyon. Cart. de Ville-
neuve (AA*), cap. IX. « Cornant le Saint-Pere Grégoire ordena etprononza
« cornant toute la juridicion de Lyon fut à M" l'Arcevosque.» — Méneit.,
pr. p, 20-21. — Monfalcon (Documents), p. 436-438.
    (2) L'archevêque devait, autant que possible, ne recevoir les hommages
et les serments de fidélité qu'en présence de délégués du Chapitre. —0
Pour chaque office déjuge ou de « courrier » l'archevêque devait proposer
trois candidats au Chapitre. Dans les trois jours le Chapitre faisait son
choix, sinon l'archevêque nommait celui qu'il voulait.
   (3) Dans un acte du 11 août 1283 (Rétablissement du service divin à
Lyon,par l'évêque d'Autun tenant par régale le siège archiépiscopal, etc.),
il est parlé d'entreprises récemment faites par le défunt archevêque Aymar:
« Prefatus archiepiscopus venerat cu.m exercitu congregato et multitudine
g «rnutonjua »pud vilhun Anse, que vilU ad ipsum capitulum pertiuct