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HISTOIRE DE SAINT-TRIVIEH-EN-DOMBES. 215 Vers ce temps, il y eut un différend entre ce seigneur de Saint-Trivier, Rolet de Laire et Henry de Juifs, pour la terre et seigneurie de Graveins ; ce différend, comme on le verra plus loin, fut réglé en 1431. Au mois de décembre 1403, on mit à Saint-Trivier les panonceaux du sire de Beaujeu, pour marquer sa supé- riorité et juridiction La même année, il y eut contestation pour l'étang de Baire, que Gabriel d'Arcieu avait fait saisir de l'autorité du seigneur de Saint-Trivier ; le sire de Lange , châtelain d'Ambérieux, ayant fait voir que cette étang était de sa châtellenie, noble Antoine du Saix, châtelain de Saint- Trivier, paya les dépens de cette saisie. En 1413, Jeanne de Beaujeu, dame de Saint-Trivier* et de Sandrans, reçut diverses sommes à -compte de sa dot ; elle mourut en 1414, après avoir institué pour son héri- tier Antoine de Saint-Trivier, son petit-fils, qui ne voulut accepter son hoirie que sous bénéfice d'inventaire ; par son testament du 22 avril 1414, elle ordonne qu'elle soit enter- rée dans la chapelle de la Sainte-Vierge et de Saint-Antoine qu'elle avait fondée en l'église de Saint-Trivier. En 1415, il y eut une difficulté entre la dame de Beaujeu et le seigneur de Saint-Trivier, à cause des gardiers de Sandrans ; douze sergents gagèrent MME de Sandrans, à cause de cette difficulté. La même année, Pierre Chaboud, de Saint-Trivier, tailiable de la dame de Beaujeu voulut être affranchis de ce droit ; cette dame lui donna sa fran- chise et liberté pour 30 livres. En mars 1417, les troubles de France et la guerre avec les Anglais durant toujours, on mit le seigneur de Saint- Trivier en garnison à Belleville : on l'en sortit quelques temps après et on le mit à Villefranche, à 40 sols par jour. Le jeudi, 7 novembre 1420, Antoine, seigneur de Saint- Trivier, fils de Guillaume, troisième du nom, par l'amour et l'inclinatien qu'il avait pour ses bourgeois et habitants de Saint-Trivier et en considération des services qu'ils lui * i