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 HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EM-DOMBES

                              Suite (*)




   Le jeudi avant la Saint-Pierre-aux-Liens 1317, Pierre de
Savoie, archevêque de Lyon, convint avec Jean, seigneur
de Saint-Trivier, qu'il serait informé par Henri d'Albon et
Itier de Septème, et en l'absence d'Itier, par Jean Richard,
chevalier, de l'homicide de Jean Brameleu, damoiseau, qui
avait été au service de cet archevêque, et que celui-ci pré-
tendait que M. de Saint-Trivier avait attaqué pour lui faire
injure. Ils convinrent que si ces arbitres jugeaient que ce
gentillhomme eût été tué, au déshonneur de l'archevêque
de Lyon, cet archevêque serait quitte de la récompense qu'il
devait donner à M. de Saint-Trivier pour l'arrière-fief de
Francheleins que M. de Saint-Trivier avait repris de l'ar-
chevêque, et qu'au cas que M. de Saint-Trivier eût tué ce
gentilhomme en se défendant et en homme d'honneur, et
qu'il fût innocent, cet archevêque dédommagerait M. de
Saint'Trivier de cet arrière-fief, au dire de l'abbé de l'Ile-
Barbe et d'Etienne de Vassalieu, chanoine de Lyon. M. de
Saint-Trivier ayant été malade dans le temps du com-
promis pendant lequel il devait justifier son innocence,
on prorogea le terme porté par le premier compromis.
   Le titre porte que l'arrière - fief que M. de Saint-
Trivier avait promis à l'archevêque ne serait qu'après les
fiefs qu'il devait an sire de Beaujeu et au comte de Savoie.
   Le 8 juillet 1321, Louis de Francheleins tenant un pré en
fief du seigneur de Saint-Trivier, en un lieu appelé Valen-
tieu, et ce fief et hommage lui étant plus à charge qu'un

  (*) Voir la livraison d'octobre.