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 194            LE QUARTIER DUS GRANDS-CAPC01KS.

 sur autant de hauteur, et le petit intérieur actuel ne nie semble
pas avoir une plus grande proportion.
   Après la suppression des recluseries, cette chapelle avait pris
probablement une plus ample étendue, puisque le chapitre de
Saint-Paul s'y réunissait la veille et le jour de la saint Barthé-
lémy. Malgré les détails donnés, dans l'ordonnance archiépisco-
pale sur la ruine de cette chapelle, qui fut cependant restaurée
en partie aux frais du chapelain ïurrin, on peut, sans exagéra-
tion, penser qu'il en restait encore quelques parties qui furent
utilisées pour les diverses restaurations entreprises par Ottavio
Mei, qui acheta tout le tenement en 1G74. Au-dessus de cette
chapelle présumée se trouve une terrasse sans arbres, à laquelle
aboutit la susdite lucarne grillée. 11 existe aussi, dans Se mur la-
téral de la terrasse qui termine l'étroite nef voûtée, une croisée
ouverte, la seule qui donne du jour dans cet intérieur. L'absence
d'arbres sur la terrasse permet de présumer que la surface re-
pose sur des ruines, qui ne recèlent pas assez de terre pour
permettre une plantation.
    Si je n'alïinne pas la réalité de la découverte de la chapelle de
 Saint-Barthélémy, je la recommande cependant à l'attention des
 archéologues lyonnais, qui par de nouvelles observations pour-
 ront élucider la question. Dans tous les cas ladite chapelle exis-
 tait bien sur ce tenement, parfaitement délimité dans le plan de
 1777, dont j'ai parlé, et elle se trouvait située entre la propriété
 d'Ottavio Mei, prédécesseur de Pilata, et la montée Saint-Bar-
 thélémy. Dans le grand plan du xvi° siècle, ainsi que dans la
 réduction qu'en a donné le P. Menestrier, elle occupe l'emplace-
ment que j'ai cru devoir lui assigner; mais au lieu d'être placée
transversalement, elle s'appuie longitudinalement sur le mur de
 la ruelle de Malafelon. Cette position longitudinale peut paraî-
tre un peu singulière, en raison de la forte déclivité du sol, et il
pourrait se faire que ces plans ne fassent pas, dans tous leurs
détails d'une exactitude inattaquable. Dans tous les cas, je le
répète, je livre le problème aux observations des amateurs d'ar-
chéologie, et je ne tranche pas la difficulté, car on peut aussi
admettre que l'étroite nef voûtée, au-dessous de la terrasse soit