page suivante »
192 LE QUARTIER DES GRANDS-CÂPCCINS. f « mettre les choses eu dû état, à moins que de rebâtir de fond en « cime ladite chapelle et maison. Pour raison de quoi les frais « nécessaires excéderaient la valeur du revenu et les facultés « dudit suppliant, et sans qu'il y ait apparence qu'aucun cha- « pelain puisse ou veuille entreprendre ladite construction ; de « sorte qu'il est à craindre que dans peu de temps lesdits édifi- « ces soient changés en masures. ' « Mais le sieur Ottavio Mei, dont la maison confine ladite « chapelle et maison du côté du soir, et à qui seul il serait com- « mode d'occuper l'espace et place de la chapelle, maison, cour « et jardin, aurait proposé au suppliant de les acheter sous pen- > sion, et offert pour cela la somme de 160 livres, moyennant, < « qu'il lui fut permis de jouir de l'espace et matériaux de ladite « chapelle et maison, les démolir et y faire telles constructions « que bon lui semblerait » Approbation de la vente . « A l'égard de l'office accoutumée {sic) à être faite par lesdits « sieurs de l'église de Saiut-Paul, il serait transféré dans l'église « du troisième monastère de Sainte-Ursule, avec le titre de ladite « chapelle. » _Très-longs détails de formalités légales. « Donné à Lyon sous le scel dudit seigneur archevêque, îe « 30 avril 1674. Signé : MORANGE, vicaire-général substitué.» Il résulte de ces documents que l'ancienne recluserie existait sur le penchant de la colline, entre la montée de Saint-Barthé- lémy et la propriété d'Ottavio Mei, qui avait offert d'acquérir le tout, à raison de contiguïté. C'était au-dessus de l'église des Ursulines du troisième couvent, laquelle occupait l'emplacement de la maison n° 6, construite depuis quelques années, à l'occa- sion de l'abaissement de la voie publique. Au reste, dans le plan dessiné eu 1777, par suite d'un procès avec les Lazaristes, si la chapelle de Saint-Barthélémy n'est pas indiquée, cependant tout le lénement qui en dépendait est parfaitement relevé, et s'étend au-dessous de la maison, dite de Pilata, et îe long de la ruelle de Matafelon. La dite chapelle devait môme toucher le mur de limite de cette ruelle; car voici ce que je lis dans uns note qui