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140                  COLONGfcS AU MONT-B'OR.

   TRÈVE-PAQUET. — On appelle ainsi le pâté de maison qui
est à la jonction du chemin n° 2, dit de Trève-Paquet, avec le
chemin n° 9, dit de la rue Gayet et la ruette Samplan. Le mot
de Trêve-Pâque a succédé à celui de Trève-Paquet, c'est-à-dire
les trois chemins de Paquet, résidence d'un ancien habitant de
Saint-Cyr, portant ce nom. Nous avons de même le trêve Gayet,
le trêve Marion, le trêve d'Ouillon, le trêve Gagneur, le trêve
Tramoys, le trêve des Rivières, En un mot, on appelle ainsi la
réunion à angle droit de deux chemins qui en forment trois.
D'où l'étymologie très vîœ (trois voies), puis trêve.

  VARENNES (Les). — Dans l'atlas terrier de 1785, on appelle
varennes un territoire allant des Sablières à ïland, et au milieu
duquel se trouve l'ancienne propriété de M. André, maire de
Colonges, sous le gouvernement de juillet. Dans le cadastre de
1825, les Varennes se trouvent confinées au couchant par le
sentier des terres, aujourd'hui la ligne ferrée, au levant par la
ruette des Varennes, au midi par le chemin du Grand Violet et
au nord par le chemin du Rochet. Ce mot de Varennes pour
Garennes indique un pays de chasse, de parc réservé où l'on
enfermait jadis lièvres et lapins.

  VELINIÈRE. — VENIÈRE. — Ces deux noms représentent
une portion du grand territoire d'Epelluis, à la jonction des che-
mins de la Pelonnière et de la Côte. Nous ignorons l'étymologie
de Velinière, quant à Venière, il signifie territoire de vin, ce qui
était vrai jadis.

  VIVIER (Le).       Voir Côtes du Poizat et Torvéon.