page suivante »
118 ETIENNE MARTELLANGE, religieuses et plusieurs personnes de la première distinc- tion 'l'honoraient de leur confiance et de leur estime. Il en reçut des témoignages bien flatteurs en 1633 : Les douleurs de la pierre qui l'incommodaient depuis quelques années, le déterminèrent à se faire opérer. On fît alors pour lui des prières dans beaucoup de communautés et nombre de personnes s'intéressèrent à sa conservation. Après cette douloureuse opération, il ne s'occupa plus que de petits ouvrages de peinture jusqu'à sa mort, arrivée le 3 octobre 1641 , à Paris , dans le Noviciat qu'il avait fait, construire (263). Les restes de Martellange, qui ont dû être transportés à la rue Saint-Antoine, reposent probablement encore et paisiblement dans les cryptes de l'église Saint-Paul et SaintrLouis, qui subsistent toujours, les révolutions les ayant ignorées. Ils sont au nombre de deux cents, en pleine terre, sans autre marque extérieure qu'une plaque de plomb ou une ardoise accrochée au mur. On a trouvé 173[noms, parmi lesquels on a rencontré bien des célé- brités, depuis le^ premier inhumé, le P. Ignace Armand (8 décembre 1638), jusqu'au dernier, le F. Morice Watien (263) In domo Parisiensi probationis obiit F. Stephanus Marlelange, Lugdunensis, coadjulor temporalis, annum agens œtalis 72 sic à Deo donis ornatus ut cœteris in exemplar statut posset. Erat pietatis cultor, laboris amans, silentii Unax, humililalis sectalor eximius, ut noluerit ad ordines sacrosfpromoveri cum id et a superioribus liberum. esset. Ânnos egit in Societate 51 , nostris externisque officium ipse suum lubens impendebat in iis artibus quibus excellebat picturœ et arc/ufecturœ. Multa lempla, multa œdificia Deo et Societati exlrahit operamque suam hac in parte commodavit religionis ordinibus non paucis , quos Societati eo nomine devinxit ; multis eliam viris insignibus quitus in œdificando industriam requirebant. Obiit 3 octobris sacratnenlis omnibus cum magno animi sensu sanoque judicio susceptis {Ex Litt. ann. prov. Franc, anni 1641). Communiqué par le R. P. Pcrié.