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ÉTIESRE MARTEIXANGE. 111 cherches, du moins, il les appréciait assez pour prendre la peine d'en relever le croquis. Les gravures que fournit Caylus, si elles sont la repro- duction fidèle du dessin, indiquent une main un peu timide. La perspective et les proportions laissent à désirer; l'ensemble est cependant satisfaisant et donne une idée exacte des monuments représentés (255). Martellang'e employa, du reste, la fin de sa vie à des ouvrages de dessin et de peinture qui furent conservés auNoviciat. Le cardinal de la Rochefoucauld les admirait et disait que les peintres de Paris devraient les prendre pour modèles ; il ne faut point oublier aussi de dire que notre artiste fut l'ami de Salomon de Brosses et que cette relation avec l'auteur si distingué du Luxembourg n'a pu qu'être utile au développement du goût du Jésuite. En 1643, paraissait à Paris un ouvrage sur la coupe de pierres d'un collègue de Martellange, le P. Derand : L'architecture des voûtes ou l'art des traits et coupe, des voûtes, traictè très-util, voire nécessaire à tous achitectes, •maîtres massons, appareilleurs, tailleurs de pierre, et géné- ralement à tous ceux qui se meslent de l'architecture, mesme militaire, par le le R. P. François Derand de la compagnie de Jésus. A Paris, chez Sébastien Cramoisy, imprimeur ordinaire du Boy, rue Sainct- Jacques, aux cicognes. MDCXL1H. Avec privilège de sa majesté. La dédicace de cet ouvrage est adressée à M. de Noyers, baron de Dangu, surintendant des bâtiments du (255) H est probable que les dessins contenus dans le volume que pos- sédait le duc de Chaulnes existent encore ; nos recherches pour les trouver n'ont pas abouti. Cette notice apprendra peut-être un jour à leur posses- seur qu'il a entre les mains un recueil précieux , surtout pour la ville de Lyon.