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86 ETIENNE MARTELLANGE. tions, de ne nous épargner ni leurs critiques ni leurs ren- seignements, afin que nous puissions, avec le temps et avec leur secours, compléter notre travail (211). Bans la province de Paris, où Martellauge a donné ses soins aux collèges de La Flèche, de Moulins et d'Orléans, nous ne trouvons que deux villes qui puissent se rattacher à sa personnalité. L'église du collège d'Eu, fondée par Catherine dé Olè- ves, en 1624, fut terminée en 1626 ; toutefois, le style de cet édifice paraît s'éloigner du genre de notre artiste. A Rouen, la plus grande partie des hâtiments furent éle- vés presque exclusivement aux frais du cardinal de Bour- bon,-de 1570 à 1575. Les Jésuites, appelés en 1583 à diriger ce collège, s'y installèrent définitivement en 1592; le P. Porquet en fut le premier supérieur. La première pierre de l'Eglise fut posée par la reine-mère, Marie de Médicis, le 10 août 1615 et celle du portail en 1624, par Msr de Harlay, archevêque de Rouen ; elle ne fut terminée qu'en 1703. Malheureusement, on n'a jusqu'à -présent trouvé aucune pièce indiquant sur les dessins de qui cette église fut construite. Après le Puy, dans la province de Toulouse, nous pou- (211) Sur une centaine de demandes adressées par nous pour des ren- seignements, nous devons constater avec regret que quelques administra- tions départementales et municipales n'ont pas répondu du tout, ou l'ont fait d'une manière que nous ne savons trop comment qualifier (celles de Montpellier entre autres). C'est une raison de plus pour exprimer de nou- veau ici toute notre graiitude à l'égard de celles qui nous ont donné le moyen de fournir les détails que nous présentons ou à l'adresse d'autres, dont nous ne pouvons utiliser les envois, parmi lesquelles nous citerons : Àix, Bourg, Caen, Dole, Epinal, Eu, Rodez et Rouen. Nous remercions ici, et profondément, les préfets,maires, archivistes et bibliothécaires aux- quels nous sortîmes redevables de ce soin. pour le cas où notre travail tomberait sous leurs yeux.