Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    ETIENNE MARTELLANGE.                    37

 anti-cour et, latéralement, le portique, au rez-de-chaussée
 et au premier étage, lequel sort à relier les ailes perpen-
 diculaires et à donner accès dans les tribunes. Tout cela
 est, comme d'habitude, simple de disposition comme de
 construction, suivant en cela lé programme qui imposait
 forcément l'économie aussi bien que la facilité des distri-
 butions.
    Un rectangle, de 47 mètres 50 de longueur sur 20 mè-
 tres de largeur, contient l'église qui se compose de sept
 travées dont six, constituant les arcades latérales, sont re-
 coupées de manière à former des chapelles au niveau du
 sol de l'église, avec tribunes au-dessus ; l'abside est à cinq
pans.
 ' Le croquis de Martellange, dont nous avons parlé au
commencement de ce chapitre, indique que l'ordre des
pilastres était le toscan. Les jambages des arcades
n'ayant que la largeur du pilastre, il se trouve que les
impostes des arcs ainsi que leurs archivoltes empiètent
sur sa face et cela a conduit l'artiste à faire, au-dessous
de l'astragale du chapiteau, une sorte de console ou cul-
de-lampe destiné à lui donner une plus forte saillie in-
dispensable pour faire ressauter l'entablement et porteries
doubleaux.
   D'après le même croquis, les tribunes sont supportées
par des arcs surbaissés avec petite imposte comme auPuy.
Tout cela présente d'une manière évidente les dispositions
en faveur dans le Lyonnais, à la fin du xvie siècle, carac-
tère qu'ont, du reste, conservé les parties inférieures de
la façade de l'église et la porte de l'établissement.
   Mais, comme nous l'avons signalé à diverses reprises,
cette conception si simple de Martellange a été complète-
ment modifiée au xvin0 siècle par l'addition d'un petit or-
dre ionique de la hauteur des chapelles et par des revête-