Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        ETIENNE MARTELLANGE.                              35

un pensionnat (194). Deux voûtes, une vers le couchant
et l'autre au centre pour communiquer avec l'église, en ou-
tre de celle de la bibliothèque, furent jetées sur la rue
Neuve.
   Enfin, l'infirmerie franchit, également avec une voûte,
la rue Gentil (de l'Archidiacre) pour occuper quatre pe-
tites maisons (495),
   Le renvoi des Jésuites, en 4763, mit fin à ce système
d'agrandissement ; la salle des jeux au-delà de la rue
Pas-Etroit et l'infirmerie furent distraites du local remis
aux Pères de l'Oratoire.


  Le collège de Lyon, à ne considérer que les parties qui
furent construites au xvir3 siècle, se compose d'un vaste
quadrilatère entourant deux cours , limité au nord, par
la rue prolongeant celle dite du Bât-d' Argent ; au cou-
chant, par la place actuellement rue de la Bourse ; au
sud, par le prolongement de la rue Neuve, et au levant,
par le quai du Rhône.        '
   De cette façon, il présente un plan analogue à tous

   (194) 17 novembre 1731. Approbation de la reconstruction du pension-
nat, par le Consulat, qui, de 1731 à 1743, donna 112,000 livres, .pour
aider à ces frais. L'alignement est donné le 16 décembre 1732 et autorise
en même temps la voûte sur la rue Neuve, pour aller à l'église, et celle
sur la rue Gentil, pour aller à l'infirmerie. Les greniers à blé et boulange-
rie, à l'angle du quai et de la rue Gentil, remontent à 1743. (Registres
consulaires BB 30S.) Voyez sur les maisons acquises pour le nouveau pen-
sionnat, aux archives du département du Rhône, les portefeuilles D 14
etD15.
   (195) Ces quatre maisons furent abandonnées aux créanciers des Jésui-
tes, en 1763, en remplacement des bâtiments et terrains des artisans que
la ville entendait conserver pour agrandir le pensionnat (De L'Averdy,
8 mars 1763).