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32 ÉTIEISNE MARTELLANGE. On trouvait. il y a une trentaine d'années, quelques vestiges de ces peintures sans qu'il fût possible de dis- tinguer ce qu'elles représentaient. Sur les façades expo- sées au- levant et au sud , on voyait encore, dit M. Fla- chéron (\ 93), quelques figures dont l'exécution avait dû être brillante et soignée. Les quatre ordres d'architec- ture : le toscan, le dorique, l'ionique et le corinthien lais-, saient encore leurs linéaments autour de la cour. On apercevait encore un lion au milieu de génies, des traces de médaillons, quelques parties -de frises avec leurs try- gliphes, un grand cadran solaire sur la face regardant le midi et plusieurs traces d'inscriptions que les Jésuites, grands amateurs de ce genre de décoration, firent pein- dre. Quelques-unes nous sont parvenues : Continuation des peintures, 4665 : HOC OPvS PROÃIOTVM EST IMPENSAS LARG1ENTIBVS NOBIL. V1RIS D GASPARD CHARRIER REGI A CONSILIIS L1TIVM CAPITALIVM IVDICE ET ASSESSORE PR1MATUO IN CVRIA LVGD. PR^POSITO MERC. D. CLAVD. DE MADIERES, ET D. IOANN. VACHERON COSS - LVGDVNENSIBVS ANNO MDC. LXV (193) Lyon ancien et moderne. I, p. 436. liaphaël FLACHÉRON, né à Lyon, le 19 février 1808, fils de Louis-Cécile Flachéron, architecte de la ville de Lyon, y est mort le 27 août 1866. (V. son Eloge par Chenavard, architecte. Lyon,h,Venin, MDCCCLXVII.) !