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FERDINAND DE LA H.0NGE. 4S$ Jean-Joyeux, s'était mis sur les rangs pour ce même tra- vail^ et construisit le pont de Notre-J)ame, à Paris, com- mencé sous sa direction en 1499; que Louis de. Foix, dans le XVIe siècle, construisit non-seulement le palais de l'Escurial, pour Philippe I|, roi d'Espagne, mais en- core, qu'il fit, en 1579, le canal de l'Adour au portée Bayonne, et édifia le fanal appelé la Tour de Corlouan, à l'embouchure de la Garonne ; enfin qu'And^rouet ^u Cerceau, né dans le XVIe siècle, commença le Pont-Neuf à Paris, le 30 mai 1518, d'après les ordres du roi Henri IÃI. Ferdinand de laMonce, en s'occupant de la reconstruc- tion du pont de la GuiHotière, suivait donc simplernent| l'exemple des maîtres que nous venons de citer; il n'en- treprenait point une tâche au-dessus de ses forces, et tout nous autorise à penser que si ce projet de recons- truction n'avait point été abandonné alors, comme il le sera encore, nous l'espérons, cet artiste aurait donné à la ville, un monument digne d'elle. Nous allons examiner ceux de nos édifices publics ou privés dans lesquels Fer- dinand a montré tout son savoir. ENTRÉE DE L'HÔTEL-DIEC. Depuis l'introduction de la fabrique de soie dans notre ville, la population avait pris une grande importance, par le nombre des ouvriers étrangers accourus pour se livrer à cette nouvelle industrie. Mais si la vijle devenait ainsi plus populeuse, la quantité des malades devenait aussi plus grande, et i'Hôtel-Dieu se trouvant insuffisant, l'on songea alors à son agrandissement.