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                  FERDINAND DE LA MONCE.               421

« épreuves, et lui ont donné une fin aussi glorieuse, aux
« yeux de la religion, que sa vie l'avait été aux yeux
« des hommes. »
   En 1736, de la Monce vit s'ouvrir pour lui les rangs
des membres de l'Académie royale de Lyon, parmi les-
quels sa place était depuis longtemps marquée. De petite
taille, il avait beaucoup de physionomie ; ses yeux vifs
annonçaient l'homme de génie, et dans ses traits on re-
trouvait l'expression de cette gaîté charmante et de cette
bienveillante douceur qui le firent aimer de tous ceux
dont il fut connu; son esprit était orné, son jugement
droit et sain, ses observations étaient justes et d'une
grande portée.
   Une de ses plus douces consolations, au milieu des
maux qu'il endurait avec tant de courage, furent les té-
moignages fréquents de haute estime et de vif intérêt
dont l'Académie lui adressa l'expression jusqu'à son der-
nier moment.
   Il mourut d'hydropisie, le 30 septembre 1753, à l'âge
de 75 ans.
   Les travaux qu'il a laissés dans notre ville sont :
   L'entrée de l'Hôtel-Dieu sur la place de l'Hôpital, avec
son vestibule octogone, et la façade de ce vestibule du
côté de la cour.
   La maison Tolozan, située sur la place qui porte le
même nom.
   La façade de l'église Saint-Just.
   Le port de l'Hôpital, sur le quai du Rhône, connu sous
le nom de Port-du-Tibre, et détruit il y a deux ans à
peine.
   Enfin la maison située entre la rue Longue et l'an-