Revue du Lyonnais » série 2 - n°27 ( 1863 ) » pp.357

                        CONCOURS DE L'ACADÉMIE.                               357
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  Les Mémoires devront être envoyés à l'Académie, le 1 no-
vembre 18G4.
  Le prix consistera en une médaille d'or de la valeur de 1500 fr.

                         CONDITIONS GÉNÉRALES.

   Les concurrents ne peuvent se faire connaître ni directement ni indi-
rectement avant le jugement de l'Académie, à peine d'exclusion; leurs Mé-
moires doivent être envoyés franco à M. le docU'ur FIUISSE, secrétaire gé-
néral de la classe des leltres, au Palais des Arls. Chaque ouvrage doit porter
en tête une devise ou épigraphe répétée dans un billet cacheté, contenant
le nom de l'auteur, sa demeure et sa qualité.
   A moins d'un consentement formel de sa part, ce billet ne peut être ou'
vert que lorsque l'auteur a obtenu le prix du Concours (Ait. 73 du Règle-
ment de l'Académie). Dans tous les cas, le Mémoire ne peut être retiré
sous aucun prétexte par l'auteur, qui reste libre d'en faire prendre copie.
   Chacun des prix proposés sera décerné dans la séance publique de l'Aca-
démie qui suivra l'époque de la clôture du Concours.
          Lyon, le 4 août 1863,
    t e Président,                           Les Secrétaires généraux,
   PAUL SAUZET.                            E. FAIVRE et CH. FRAISSE.

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     LETTRE SUR LE PASSAGE DE SAINT PAUL A LYON (l).


          Monsieur le directeur,
   Je ne qualifierai pas la lettre que le paléographe vous a écrite et qui figure
dans le dernier numéro de la Revue du. Lyonnais. Décidément mon adver-
saire joue de plus en plus de malheur , et je comprends qu'il renonce à
la lutle.
   Il saura cependant que je n'ai pas un mot à retirer de mes réponses et
que je considère l'arbitrage invoqué par lui comme un échappatoire fort
maladroit,


   (1) Nous pensions que la question du passade de saint Paul à Lyon était
suffisamment élucidée et nous avions négligé d'insérer la présen'e lettre
dans noire dernière livraison, mais on insiste pour que nous revenions sur
ce te grave affaire, et on nous menace de l'huissier si nous ne nous rendons
pas à l'invilation verbale qui nous est faite. Plein de respect pour la loi et
connaisssant la haute valeur du papier timbré, nous nous hâtons de publier
ce document qui, pensons-nous, sera le dernier.                  A. V-