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316 BIOGRAPHIE DU DOCTEUR tellement blessé, que la critique austère du philosophe de Genève. C'est qu'en effet, en dépit des axiomes de Victor Hugo, de Boerhaave, de Sprengel, de Frappart, de Bichat, d'AlibertetdetarUd'autres,lorsqu'unemaladie affecte sé- rieusement le mécanisme de nos organes, notre premier besoin est de recourir à cet art, qui peut bien faillir, comme tout ce qui est de l'essence terrestre-, mais qui, en définitive, rend à l'humanité des services incontesta- bles. Nous ne venons donc préconiser de natura rerum au- cune doctrine au détriment de l'autre, car, selon nous, tout système exclusif est dangereux. Nous honorons les allo'pathes autant que les homceopalhes. Ce que nous croyons juste, c'est d'accueillir le bien partout où l'ex- périence le démontre, parce que, ici bas, la vie est un mystère et qu'il n'est rien d'absolument mal, ni rien d'absolument bien. Nous pensons fermement et sans com- paraison, fidèles au prétexte d'Horace, noîi contendere, que les deux doctrines médicales sont appelées à marier prochainement l'ancienne et nouvelle thérapeutique, selon les cas, dans des consultations ou des hôpitaux mixtes, pour le bien de la science en général, et pour celui des malades en particulier. VI. Apôtre de l'humanité, pendant trois ans, Sébastien des Guidi se livra sans relâche à l'étude et à l'application de la thérapeutique nouvelle, n'envisageant que le but : la guérison toujours, — la réputation jamais.