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                     COMTE DES GUIDI.                  313

si fatigante, à un âge qui pour la plupart indique celui
du repos.
   Quel exemple pour la jeunesse que ce labor improbus !
Sa doctrine fut d'abord et tout naturellement allopalhi-
que; mais la Providence lui réservait une autre mission.


                           IV.

   En 1821, des affaires de famille avaient réclamé sa pré-
sence à Napies. — Des difficultés imprévues l'y retin-
rent pendant sept années consécutives.
   Durant ce laps de temps, il dut cesser ses fonctions
d'inspecteur de l'université de Lyon.
   Depuis longtemps, madame la comtesse des Guidi,
qui l'avait naturellement accompagné, souffrait d'une
maladie opiniâtre et nerveuse qui avait défié bien des
remèdes, et qu'on disait incurable.
   Son mari eut la pensée de la conduire aux eaux de
Puzzuolo, petite ville charmante près de Napies, bâtie
sur une colline et qui fit jadis les délices des Romains.
   Il comptait à la fois et sur l'efficacité du traitement
thermal, et sur l'influence de la sérén'ilé de ce ciel qui
sourit même aux colères du Vésuve.
   Son espoir ayant encore été trompé (quel espoir ne
l'est tôt ou tard), par acquit de conscience, et à bout de
ressources, il recourut à l'homœopalhie.
   Un habile praticien des nouveaux principes décou-
verts à Leipzig en 1789 par le célèbre réformateur Sa-
muel Hahnemann, M. le docteur de Romani jouissait à
Napies d'une grande renommée.
   Sébastien des Guidi lui présenta sa femme, et après un