page suivante »
240 TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. l'une et l'autre roche. Ailleurs, les filons à vernis sont dispersés au travers des gncuss de la contrée, sous la forme de masses moins considérables. Cependant leur exploitation est très-lucra- tive toutes les fois que l'orthose est associée en proportion con- venable avec le quartz. Aussi, voit-on des cultivateurs acquérir en peu d'années une fortune, en s'attaebant à extirper la pierre à vernis, vulgairement appelée caillou, qui se trouve dans leurs champs. La facilité actuelle des communications permet donc de croire que l'on pourrait également se livrer à des exploitations dans d'autres parties de la France, convenablement situées pour fournir ce produit aux fabriques de Limoges, à un prix rai- sonnable. En tous cas, les heureuses conditions dans lesquelles se trou- vent ces fabriques ont amené une grande activité industrielle et commerciale à Limoges,qui est devenue, depuis quelques années, une ville plus importante que Clcrmont, dont la prétention était de jouer le rôle de capitale de la contrée. Indépendamment de ces études, M. Fournet a pu obtenir le plan de pente qui descend uniformément de l'Auvergne vers le Bas-Limousin, et ce qui l'a surtout frappe, c'est la rencontre de dépôts diluviens non pas seulement dans les vallées basses du pays, mais encore sur la superficie de plateaux élevés à plus de 200 mètres au-dessus des profondes cavités de la Vienne ou au- tres rivières. Ce fait confirmait d'une manière trop éclatante les anciens aperçus du professeur sur le diluvium de la France cen- trale pour qu'il négligeât de prendre des coupes soignées de la formation qu'il espère pouvoir consigner un jour dans les Mé- moires de la Compagnie. M. le docteur Pétrequin, sur l'invitation qui lui en est faite, donne des renseignements sur l'épidémie de fièvre typhoïde qui règne en ce moment à Lyon. C. F. Séance du 28 avril 1863. Présidence de M. BARRIER. La Commission, chargée de choisir des sujets de prix au nom