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JEHAN PERRÉAL. 125 « louchant les vivres que aultrement, et semblablement « summer Messeigneurs les officiers du roi, afin qu'ils veul- « lent faire leur debvoir en leur endroit, et d'icelles somma- « lions en prendre actes pour s'en aider en temps et lieu. » (registre consulaire B, p. 576). Que penser de cette correspondance compromettante pour Jehan de Paris? sinon qu'elle est l'œuvre d'un généreux ci- toyen prêta sacrifier sa position personnelle pour se rendre utile à son pays. C'est tout simplement un acte d'indépen- dance de caractère, aussi noble que rare ! Jehan de Paris était marié à Lyon, dès l'année 1491. Il eut un fils qui, protégé par Marguerile d'Autriche, fui d'abord admis à l'Université de Dôle, pour l'élude des lois, et ensuite, inscrit sur le rôle des bénéfices du comté de Bourgogne. Il de- vait avoir atteint sa vingt-unième année pour profiter de ce dernier bienfait. « Madame, écrivait Jehan Lemaire, secrétaire de celte « princesse, j'ai amené lefilsdudict de Paris en cette univer- « site de Dôle, aux estudes des loix et des décrets, afin que « son père soit toujours plus enclin à voslreservice; ce qu'il « est déjà assez, espérant que son dict fils vous sera pourre- « commandé. » (Lettre du 9 octobre 1511, publiée en 1853, dans notre brochure intitulée : Observations sur la correspon- dance de Perrèal dit de Paris, page 7. Bourg, in-8). Il exislc une seconde preuve du mariage de'nolre artiste, dans une lettre du môme secrétaire, sous la date du 15 juin (1509) ? A maistre Loys Barangicr, conseiller de Madame (1). « Monseigneur, j'ay reçu voz lestres escriptes à la Haye, « le 1er jour de juillet. Et vous remercie, de tout mon mieux, (1) Loys Barangicr était maistre des requestes, et premier secrétaire de madame l'archiducesse et comtesse de Bourgoigne, en Flandre. Voir la lettre entière de Barangicr dans le volume des Mémoires de la So- ciété des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; 1850. — p. 326.